padawan53 a écrit:Depuis 2 nuits, le marquage au sol est entrain d'être modifié sur l'A3 depuis l'A186 vers la sortie n°2 :
- rétrécissement des 4 voies de circulation,
- création d'une voie bus à droite par suppression de la BAU.
Et depuis, l'immobilisme perdure, les raisons :
Le Parisien a écrit:Voies dédiées aux bus sur autoroute : ça cale !
> Île-de-France & Oise > Transports en Île-de-France & Oise |Jean-Gabriel Bontinck| 02 mai 2019, 15h35 | MAJ : 02 mai 2019, 15h58
Sur l’A10, entre Briis sous Forges et Massy. Sur 3,3 km avant la gare de Massy, la file de gauche de l’autoroute A10 est réservée aux bus et aux véhicules de secours depuis fin 2017. Les autres projets de ce type sur l’A3, la N 118 et la N 104 ne sont pas prêts. (LP/J.-G.B.)
Le projet d’ouverture de la bande d’arrêt d’urgence pour les bus sur l’A3 de Bagnolet à Paris est à l’arrêt : aucune date d’ouverture n’est donnée. Sur la N 118 et la N 104, il n’y aura rien avant 2020 au mieux.
Des bus libérés des bouchons et qui roulent plus vite : sur le papier, c’est la bonne idée. Pour inciter à prendre les transports en commun, plusieurs projets de voies dédiées aux bus, sur les autoroutes franciliennes, ont donc été lancés ou relancés, il y a plus de 5 ans maintenant. Mais le plan de l’Etat, qui gère ces routes nationales, et auquel participe aussi financièrement la région, avance à un train de sénateur.
Les voies réservées sur l’A1 et l’A6 ont ouvert en 2015. Elles ne fonctionnent qu’à l’heure de pointe du matin, et sont accessibles aux taxis également. Celle sur l’A10, avant Massy, a ouvert aux bus en novembre 2017. Celle sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A12, dans les Yvelines, en septembre 2018. Mais depuis, c’est tout.
L’A3 en stand-by
La même année pourtant, la voie dédiée aux bus sur l’A3 entre Bagnolet et Paris devait ouvrir. La bande d’arrêt d’urgence a été aménagée, les travaux semblent terminés depuis un an maintenant. Pourtant, toujours pas de bus qui dépasseraient les voitures coincées dans les bouchons à cet endroit. Pourquoi ?
Il y a un souci, apprend-on auprès de la préfecture de région, concernant « la mise en place de modalités de contrôle permettant de garantir que la bande d’arrêt d’urgence qui sera autorisée aux bus ne soit pas utilisée par d’autres véhicules non autorisés ».
Si l’on se retrouve avec des bouchons sur cette voie, en partie sous tunnel, à cause de véhicules qui rouleraient sans en avoir le droit, « cela pourrait poser un problème de sécurité pour les usagers du tunnel », estime-t-on. « Ce sujet nécessite des études plus approfondies, actuellement en cours », précise la préfecture, sans donner de date…
Début des travaux à l’été pour la N 118
Pour la voie dédiée prévue sur la N 118, « des études détaillées sont en cours pour qu’une voie permanente pour bus, d’1,3 km à droite des voies de circulation, sur la bande d’arrêt d’urgence, dans le sens Paris-province, soit ouverte », annonce la préfecture. Le début des travaux est prévu « à l’été 2019 ».
Dans l’autre sens, province-Paris, des études sont également en cours pour une voie permanente pour bus, sur 800 m à droite des voies de circulation, sur la bande d’arrêt d’urgence. Mais pour l’instant, aucune date de travaux n’est encore prévue…
Sur la Francilienne en 2020 au mieux
Des « études détaillées » sont aussi en cours sur la N 104, pour qu’une voie permanente pour bus de 3,9 km, en 2 tronçons dans le sens Saint-Michel-sur-Orge - Courcouronnes, soit ouverte. Le premier tronçon d’1,35 km se situerait à droite des voies sur la bande d’arrêt d’urgence. Le second tronçon de 2,55 km se situerait lui en terre-plein central. « Le début des travaux est prévu pour la fin d’année 2019 ou le début d’année 2020 », précise la préfecture.
Bilan « globalement positif » et étude sur le covoiturage
L’Etat assure que les retours d’expérience faits sur les voies déjà ouvertes (A1, A6a et A10) sont « globalement positifs », avec « des gains en temps de parcours et en régularité des bus ».
En outre, la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif) étudie actuellement « les axes pour lesquels il serait possible et opportun de réserver une voie aux véhicules en covoiturages, à titre expérimental dans un 1er temps ». L’an dernier, des caméras avaient été installées sur l’A86 pour voir s’il était possible de contrôler la présence de plusieurs personnes dans les voitures.
Source :
Le Parisien